Crédit photo : USA Network / WWE
Depuis plusieurs heures maintenant, l’affaire Myles secoue le petit monde de la brand jaune NXT. La sortie polémique d’un visuel jugé raciste ainsi que les réponses fortes qui en ont découlé semble être bel et bien l’arbre qui cache la forêt.
Divisé, le vestiaire du show du mercredi soir semble être épris de doutes.
Hétéroclite, le groupe est aujourd’hui exposé à la dimension d’un show majeur à l’instar de RAW et SmackDown. Lot de consolation de la perte du show bleu par USA Network, NXT est diffusé depuis septembre en prime sur la chaîne câblée américaine.
Plusieurs observateurs rapportent que les lutteurs n’ont pas le moral au beau fixe. La raison : la multiplicité des sollicitations dues à l’exposition et le salaire qui ne suit pas. Basé sur une économie de « show mineur », basant sa production sur une recherche d’économies sur tout, NXT n’a pas de modèle économique suffisamment rentable pour subvenir à une montée substantielle des salaires du roster, pourtant promise.
Comme il est d’adage de dire, le temps c’est de l’argent. Mais pour le moment, seul le temps long est bankable pour le nouveau show prime time de la WWE. La colère monte. Les individualités s’affirment.
L’arrivée de stars majeures de la compagnie comme Finn Balor ravive également des tensions, tant celui-ci bénéficie des avantages de sa signature initiale au sein de la compagnie de Stamford.
Si Triple H temporise, jouant sur les entrées d’argent des droits de TV, le marchandising et la hype montante autour de la nouvelle marque. pas sûr que les Superstars aujourd’hui auront le gout d’attendre pour savoir à quelle sauce elles vont être mangées.
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